samedi 13 novembre 2010

J'ai testé la coupe menstruelle !

Voilà que j'ai enfin eu l'occasion de tester la coupe menstruelle, objet qui titillait ma curiosité depuis un certain temps déjà, et à plus forte raison depuis la présentation qu'en a faite Charlotte au cours du festival Suffragettes Not Dead samedi dernier (encore merci Charlotte !).

Et le verdict est des plus positifs.

(à partir d'ici, j'invite le lecteur qui préférerait ignorer certaines choses de l'anatomie féminine à aller voir ailleurs si l'herbe est moins rouge...)

Ce n'est un secret pour personne, les femmes en âge de procréer saignent une fois par mois, hormis certaines ayant opté pour quelque saleté de contraception hormonale dont je ne cesserai de dire tout le mal que je pense (des dites contraceptions, pas de leurs utilisatrices : je n'oserais pas !).
Et quand on saigne, on éponge comme on peut.

En ce qui me concerne, j'étais fidèle au tampon qui, une fois par mois, m'épongeait tant et si bien que je marchais comme un vieux cowboy après chaque passage des Rouges (hé hé : cowboys, Indiens... humour subtil !) tellement j'étais déshydratée des muqueuses.

C'est alors qu'est arrivée la coupe menstruelle (ou cup, pour les intimes) : un petit récipient en silicone ou en caoutchouc souple qui se loge dans le vagin pour en recueillir les pertes. Légèrement dubitative lors de la première application, je fus agréablement surprise par la facilité de la mise en place qui, si elle demande un certain doigté, n'est pourtant pas plus compliquée que la pose d'un tampon sans applicateur. Munie d'une petite tige permettant l'extraction, la cup demande néanmoins une certaine dextérité au retrait (parce que, oui, il faut la vider régulièrement), et j'attendrai sans doute un peu avant de la mettre en camping ou en festival parce que les premiers essais furent plutôt désastreux (dans la série "comment s'en mettre plein les doigts et plein la cuvette des chiottes pour pas un balle", j'avais rarement fait mieux).

Les avantages :
- l'investissement en vaut la peine : selon les fabricants, une cup coûte entre 15 et 30€ et se garde plusieurs années (vous la stérilisez en la plongeant dans de l'eau bouillante après utilisation ; à la "vidange", un simple rinçage suffit). À 5€ le paquet de tampon, le calcul est vite fait.
- c'est écologique : pas de déchets, si ce n'est le contenu de la cup qui, contrairement aux tampons et aux serviettes hygiéniques jetables, est 100% biodégradable !
- c'est ultra-confortable : une fois en place, on ne la sent absolument pas, au propre comme au figuré (parce que, ne nous voilons pas la face, on ne sent pas toujours très bon de l'entre-jambes à cette période du mois). Votre partenaire pourra même vous faire des minettes, il elle ne se rendra compte de rien : la cup est logée bien au chaud, et rien ne dépasse. De plus, adieu les sécheresses vaginales puisque, contrairement au tampon, la cup n'est pas en contact permanent avec les muqueuses.

Les inconvénients :
- l'extraction peut être délicate quand on n'a pas le coup de main.

En bref, la cup, l'essayer, c'est l'adopter, et je ne suis pas la seule à le dire !

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